Les techniques agricoles concrètes pour assurer la transition écologique
Partons à la rencontre des professionnels du secteur agricole
Dernièrement, j’ai reçu de nombreuses questions de votre part, notamment celle-ci : « on aimerait savoir ce que fait l’agriculture concrètement pour répondre aux enjeux écologiques ». Alors avec Célia, on a décidé d’écrire un article sur le sujet, et pour illustrer la question, nous sommes également allées à la rencontre des acteurs du secteur agricole, qui nous ont apporté plein d’informations intéressantes !
Les conséquences du changement climatique ne cessent de se multiplier et deviennent de plus en plus intenses, directement dans notre quotidien et pour notre agriculture : augmentation de la température, sécheresses à répétitions, tempêtes, inondations plus fréquentes… Mais comment faire ? Quelles sont les techniques concrètes agricoles mises en place pour la transition écologique ? Et finalement, comment la définir ?
Définition de la transition écologique
La transition écologique est une évolution vers un nouveau modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle et aux menaces qui pèsent sur notre planète. Opérant à tous les niveaux, la transition vise à mettre en place un modèle de développement résilient et durable qui repense nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. La transition écologique regroupe plusieurs secteurs :
Énergétique : la réduction de la consommation d’énergie (individuelle et collective) et l’augmentation de la part des énergies renouvelables, pour parvenir à une consommation respectueuse des limites planétaires, qui n’utilise pas de ressources finies et limitées et qui repose sur un approvisionnement en énergie sur la base d’un modèle circulaire.
Industriel : promouvoir la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie ainsi qu’un impact écologique le plus faible possible, en se basant sur une production locale intégrant une approche durable tout au long du cycle de vie du bien consommé (conception, fabrication, commercialisation, utilisation, réemploi et recyclage).
Agroalimentaire : penser une agriculture respectueuse de l’environnement et des hommes, en s’inscrivant dans une volonté de durabilité pour permettre à tous l’accès à une alimentation de qualité.
Pour rappel, la consommation des énergies fossiles en France est responsable de 70% des émissions de gaz à effet de serre, avec :
➤ 31% des émissions totales sont liées au secteur des transports,
➤ 19% à l’agriculture et au secteur résidentiel-tertiaire,
➤ 18% à l’industrie.
Dans notre cas, nous allons nous attacher à parler de l’agriculture, qui, vous l’aurez compris, est un des éléments du secteur agroalimentaire.
Parce que ce sont les professionnels qui en parlent le mieux…
Nous avons donc profité de l’événement des Culturales (15-16 juin 2023) pour aller à la rencontre des différents acteurs de la transition agricole. Cinq thématiques ont été ciblées : gestion de l’eau, robotique et technologie, numérique, énergie, santé de la plante et du sol, emballage et conditionnement.
Cinq entreprises ont accepté de jouer le jeu :
HYDRASCOUT (Flavien LESPINE, Sales & Marketing Manager) propose des sondes intégrées de capteurs, à placer dans le sol pour piloter l’irrigation.
APTIMIZ (Armand SACHOT, Co-fondateur) propose des outils de gestion du temps pour les exploitants agricoles.
DALLE CONSULTING (Antoine DALLE, CEO) est un cabinet de conseil spécialiste de l’agriculture et de l’énergie.
AXEREAL (Pierre TOUSSAINT, directeur développement durable) est une coopérative agricole.
Un acteur de la distribution (François) propose un site e-commerce pour les achats agricoles.
TAPIERO (Jonathan GIMENEZ, responsable commercial) propose des emballages français écoresponsables à destination des professionnels du secteur alimentaire et agricole.
Et nous leur avons posé une sacrée question : « comment définissez-vous la transition environnementale et agricole de nos jours ? »
Thématique de la gestion de l’eau 💧
Pour Flavien, la question de l’irrigation et de la gestion de l’eau a une place cruciale au sein de la transition écologique. En effet, peu de parcelles en France sont irriguées, et celles qui le sont, mal bien souvent, suite à un mauvais entretien ou à une méconnaissance du matériel. Toutefois, aujourd’hui l’irrigation constitue selon lui un enjeu pour l’agriculteur : « mieux irriguer pour mieux produire et pour avoir de meilleurs rendements et donc de meilleurs revenus ». Outre l’importance de cette question dans le secteur agricole, c’est également un « besoin sociétal incontournable » nous explique Flavien : être auto-suffisant en eau dans le pays au sein des différentes régions, tout au long de l’année.
Thématique de la robotique et de la technologie 🤖
Pour Armand, il n’existe pas une seule transition, mais plusieurs : écologique, sociale (avec les changements qui s’opèrent dans les exploitations agricoles) et économique, ce qui « chamboule le modèle actuel ». En d’autres mots, il ne considère pas la transition écologique comme unique mais plutôt globale, dans l’agriculture, avec un important volet social et économique.
Autre point, la transition écologique est porteuse, selon lui, de bonnes idées et de nouvelles initiatives, qui pour être adoptées par les agriculteurs, nécessitent des « repères » et cela prend du temps. Parce que « ce qui freine les agriculteurs, c’est d’avoir une part d’inconnue, sur l’organisation, les résultats obtenus, l’argent gagné ou encore la capacité à trouver des salariés… », il est donc nécessaire d’apporter de bons repères pour anticiper et réaliser la transition. Et pour cela, Armand nous explique que les besoins en traçabilité sont renforcés chez les exploitants agricoles, mais c’est fastidieux, et il est donc important « de l’automatiser pour les aider à franchir le pas plus simplement » pour le bio, le HVE, la pratique bas carbone…
Thématique du numérique 💻
Pour François, acteur de la distribution, la transition écologique s’effectue par différents biais. D’une part, via des produits innovants. Au sein de leur entreprise, ils se sont rendu compte par le biais de négoces et de coopératives que les agriculteurs avaient beaucoup de mal à trouver localement des produits innovants ou qui répondaient à leurs attentes. D’autre part, via l’accompagnement et le conseil sur des pratiques et des solutions plus respectueuses de l’environnement avec « l’envie de faire mieux et d’aller sur des produits plus respectueux et responsables ».
Thématique énergétique ⚡️
Pour Antoine, la question de la transition en agriculture concerne surtout la transition énergétique. Celle-ci est perçue à travers le « prisme d’un agriculteur ». C’est-à-dire du point de vue d’un « agriculteur qui produit une alimentation et qui pourrait aussi être producteur d’énergie ». D’ailleurs, ils sont nombreux à être eux-mêmes producteurs d’énergie, pour des raisons économiques, mais aussi environnementales et sociales.
Thématique santé de la plante et du sol 🌱
Pour Pierre, la question de la transition environnementale est avant tout définie par le rôle qu’a la coopérative avec ses agriculteurs et ses clients de l’industrie agroalimentaire, en lien avec les attentes des consommateurs. Aider les premiers à s’adapter aux aléas climatiques et à être plus résilients, accompagner les seconds dans la lutte duréchauffement climatique et dans la mise en place d’une démarche d’achat plus responsable et équitable. « Un ensemble de méthodes de production, avec plus d’agronomie et de digital pour les agriculteurs, pour produire sain avec des pratiques agricoles tracées et respectueuses de l’environnement pour mieux répondre aux attentes du consommateur ! ».
La transition environnementale est définie selon leur programme d’agriculture durable et régénérative (plateforme) qui s’appuie sur cinq leviers : la santé du sol, la réduction des intrants chimiques, la gestion des assolements et l’allongement des rotations, la biodiversité et l’eau, la responsabilité sociétale : « Comment couvrir les coûts de cette transition agricole en ayant un équilibre économique pour tous (consommateur, agriculteur, coopérative, industriels…) ».
Thématique de l’emballage et du conditionnement 🛍
Pour Jonathan, il y a aujourd’hui énormément de plastiques dans le monde agricole mais les agriculteurs sont des personnes « très écolo dans l’âme ». Ils sont les premiers à promouvoir l’économie circulaire, en essayant de rapprocher la production agricole du consommateur. C’est en retrouvant le local, que l’on réduira les pollutions. « On s’est beaucoup orienté sur la spécialisation et le productivisme au détriment de l’adaptabilité et de la flexibilité. On regarde à court terme, on a perdu la vision long terme. Pour le conditionnement et l’emballage, on a cherché un produit pas cher à fabriquer mais pour lequel on n’a pas pris en compte le coût de la fin de vie. Avec le papier, on a une matière biodégradable et naturelle adaptée à l’environnement mais qui est un peu plus chère à l’achat ».
Quels leviers et quelles actions pour assurer la transition agricole ?
Ce fut la deuxième question posée à nos interviewés. Comment font-ils au quotidien, dans leur entreprise, pour participer au développement de cette transition que nous vivons ? Quelles sont les actions mises en place au sein des sociétés pour y parvenir ? Sur quels leviers agissent-ils ? ► Nous leur avons demandé.
Thématique de la gestion de l’eau 💧
Dans le cadre des métiers agricoles, qui sont basés principalement sur la météo et les aléas climatiques, il est fondamental de savoir maîtriser ses apports en eau avec des outils efficaces pour connaître en temps réel le statut hydrique du sol (et donc de la parcelle). C’est pourquoi Hydrascout a pour mission de participer au développement de la transition écologique à travers la mise en place de sondes équipées de capteurs dans le sol. Cette technologie innovante permet « d’apporter des yeux dans le sol » pour apporter à l’agriculteur les informations nécessaires au pilotage de ses cultures en amont. Ces sondes permettent par exemple de préciser ce qu’il y a dans le sol à l’instant T, tout en couplant ces informations avec les besoins de la culture en place et des prévisions météorologiques (ce qu’il y a dans l’atmosphère) afin de conseiller l’agriculteur le plus précisément possible sur le besoin d’irriguer ou non ses parcelles. Pour faciliter le pilotage, Hydrascout place ses capteurs là où l’agriculteur en a besoin, afin de réduire les coûts d’une part et de proposer une solution fiable d’autre part.
Thématique de la robotique et de la technologie 🤖
Armand explique qu’au sein d’Aptimiz, ils ont mis en place un outil qui permet de mesurer automatiquement le temps de travail des agriculteurs pour leur donner des repères : suivi des machines, du temps passé, du carburant dépensé etc. avec une traçabilité indispensable, « justification importante pour l’analyse des coûts derrières pour valoriser la transition et l’impact que ça peut avoir par la suite ». Par ailleurs, l’outil permet également de réaliser des simulations et des comparaisons avec des références afin d’anticiper leur travail et donc de ne plus “avoir peur” de se lancer dans cette transition.
Selon lui, le point crucial réside dans le fonctionnement de ses outils : « pour diffuser les pratiques et les nouveaux modes, il faut réduire l’administratif et les tâches complexes pour les agriculteurs, il faut que les outils soient simples et automatiques ». Ici, « l’outil remonte toutes les informations sur l’exploitation sans que l’agriculteur n’ait à y toucher » conclut Armand.
Thématique du numérique 💻
François, un acteur de la distribution, explique que différentes actions ont été mises en place au sein de l’entreprise afin de réaliser cette transition écologique. Par exemple, cela passe notamment par le référencement des fournisseurs, l’achat et le stockage de produits qui répondent aux attentes des agriculteurs, la mise en place d’une politique RSE, la réalisation d’un bilan carbone au sein de leur entreprise, ou encore la valorisation d’une démarche responsable de transporteurs avec lesquels ils souhaitent davantage travailler à l’avenir.
Thématique énergétique ⚡️
Pour répondre à ses enjeux-là, Dalle Consulting accompagne les agriculteurs qui souhaitent monter des projets agri-voltaïsme en tant que chef de projet externalisé, c’est-à-dire via un accompagnement externe de A à Z : du démarrage du projet jusqu’à l’installation des panneaux photovoltaïques sur les parcelles agricoles. Par ailleurs l’équipe est en mesure de réaliser des études de gisement de biomasse pour ceux qui souhaitent l’utiliser comme combustible, « ceux qui ont des besoins de chaleur pour faire fonctionner un séchoir à grain par exemple, plutôt que d’utiliser des énergies fossiles, peuvent utiliser de la biomasse », explique Antoine.
Dans ce cas, l’accompagnement est plutôt en amont puisque l’étude de gisement se résonne avant d’installer une unité. L’entreprise possède également un volet bilan carbone (accompagnement jusqu’au SCOPE3*), qui est proposé aux partenaires du monde agricole et non pas directement aux agriculteurs car ces derniers ont des partenaires dédiés sur la question.
En effet, de nombreuses entreprises agroalimentaires réalisent des bilans carbones et « souhaitent savoir ce qu’ils se passent sur le territoire et si l’alimentation produite est respectueuse de l’environnement. Les émissions de gaz font partis des points de vigilance ».
*Réduction de la facture énergétique mais surtout des émissions de l’agriculteur
Thématique santé de la plante et du sol 🌱
Afin de participer à la mise en place de cette transition écologique, Axereal forme tout d’abord ses équipes, c’est-à-dire les technico commerciaux qui sont en relation continue avec les agriculteurs, nous explique Pierre.
Ensuite, la coopérative travaille uniquement en production tirée : « on ne fait pas produire aux agriculteurs s’il n’y a pas de marché en face ». Pour cela, ils réalisent un travail de fonds avec les industriels. « Il s’agit à la fois d’améliorer la santé du sol, tout en répondant à un besoin du marché et donc à une notion économique ».
Enfin, au sein de la coopérative, ils sont acteurs de démarches carbones avec au départ un sujet d’étude sur les biocarburants bas GES, qui permet aujourd’hui la production de plus de 170 000 tonnes de cultures spécifiques à valoriser, comme le colza, le tournesol et le blé. Depuis peu, des tests sont également effectués avec la filière malt pour les brasseurs. Il s’agit donc d’un travail de fonds sur la thématique du carbone, de la biodiversité et de l’eau.
Thématique de l’emballage et du conditionnement 🛍
Pour répondre à cette problématique-ci, Tapiero part du principe que « ce qui vient de la terre doit revenir à la terre ». Ainsi, elle s’approvisionne en papier labellisé PEFC : issus de forêts gérés durablement. 70% de ce dernier provient de l’entretien des forêts elles-mêmes et 26% des chutes de bois : « ce label a permis aujourd’hui en Europe, que la surface des forêts augmentent de l’équivalent de 1.500 terrains de foot par jour ». Ensuite, la deuxième chose mise en place par l’entreprise est le fait de travailler uniquement avec des encres à l’eau. En effet, Tapiero était l’une des premières à passer le cap il y a 30 ans. Enfin, l’entreprise est mono-matériaux, elle a cœur de ne travailler qu’avec du papier mais elle ne fait pas que le vendre elle réalise un vrai accompagnement !
« On travaille avec nos clients pour leur offrir la meilleure solution d’emballage en prenant en compte leurs contraintes».
Quelles sont les évolutions pour l’avenir ?
On arrive donc à la troisième question posée à nos interviewés. Après leurs explications sur les leviers et les actions, nous avons cherché à savoir ce qu’ils imaginaient d’ici les prochaines années sur leur secteur respectif.
Thématique de la gestion de l’eau 💧
Flavien nous confie « Je suis persuadé que les solutions de capteurs dans le sol proposées aujourd’hui vont être la norme demain ». Dans les années à venir, la réglementation va se développer et il y aura de plus en plus de contrôles effectués sur la consommation réelle d’eau chez l’agriculteur. « On peut très bien imaginer le développement d’un logiciel permettant à l’état de contrôler et réguler les besoins en eau des agriculteurs ». Selon Flavien, cela pourrait permettre, par exemple, de réellement connaître les besoins en eau d’une culture spécifique en fonction de son implémentation et par conséquent, de permettre aux agriculteurs (installés ou en cours d’installation) de choisir les cultures les plus adéquates par rapport aux conditions de leur sol.
En conclusion, Hydrascout croit réellement en sa solution car ils savent pertinemment que les agriculteurs en auront besoin demain, sans oublier qu’au plus l’eau est régulée, au plus on offre la possibilité de diversifier des cultures, ou encore de partager cette précieuse ressource.
Thématique de la robotique et de la technologie 🤖
« Les agriculteurs sont les premiers à utiliser ce domaine après les militaires, c’est la catégorie qui adopte le plus vite l’usage des nouvelles technologies : GPS, drones… ». Selon lui, le domaine de la technologie va continuer à se développer et des progrès sur la robotisation sont à venir car aujourd’hui la main d’œuvre constitue toujours un problème de plus en plus prégnant. D’après Armand, le numérique a un bel avenir devant lui mais les solutions devront avant tout être en cohérence avec les besoins et les usages des agriculteurs pour être adoptées.
Thématique du numérique 💻
La distribution va s’accentuer dans les années à venir, avec une demande croissante des agriculteurs pour des produits de plus en plus spécifiques et écologiquement responsables notamment pour compenser l’utilisation de produits phytosanitaires, en accord avec la réglementation en vigueur, mais également afin de satisfaire le plus possible à leur demande de produits plus sains écologiquement parlant. L’enjeu sera de gérer le référencement et le stockage en parallèle. De nos jours, les professionnels du milieu agricole sont globalement de plus en plus connectés et sont intéressés par des solutions “e-commerce”, qui leur permettent un gain de temps et d’argent, tout en sélectionnant des produits qualitatifs et correspondant à leurs attentes.
Thématique énergétique ⚡️
Antoine nous confie « Je pense que la valorisation énergétique va se développer encore… Produire de l’alimentation c’est bien sûr primordial, mais produire de l’énergie c’est diversifier ses revenus, ses activités et par conséquent, c’est pérenniser les exploitations agricoles. On produit de l’énergie sur les territoires, donc on a une économie locale qui profite vraiment à celle du système. On crée de l’économie pas loin de chez nous, à notre porte et dynamiser les territoires ça évite l’exode, on recentre un peu de vie sur nos territoires ruraux et c’est ce qui m’anime ».
Thématique santé de la plante et du sol 🌱
Aujourd’hui, nous faisons face à un « écosystème de solutions et d’innovations qui “explose” autour de la transition agricole, où certaines idées vont fonctionner et d’autres seront des échecs. C’est la mise en place d’une démarche d’expérimentation où on apprend, un peu comme la bulle informatique des années 2000, où il a fallu trier et où il faut aussi parfois accepter de se tromper ».
En tout cas, ce qui est sûr selon lui, c’est qu’il s’agit de tout sauf d’une démarche marketing : un profond changement de modèle au sein de la coopérative où il sera nécessaire de trouver les bons partenaires pour évoluer, réaliser des progrès et des améliorations.
Thématique de l’emballage et du conditionnement 🛍
Jonathan nous confie « je pense qu’à l’avenir les papiers plus techniques vont se développer pour concurrencer le plastique ». Par exemple, on a déjà, aujourd’hui, pour le secteur agricole (et d’autres) du papier thermoscellent et thermoscellable. « On est capable de faire des sacs de farine thermoscellables, uniquement à base de papier, et qui n’existait pas il y a encore 4-5 ans, quand le plastique l’était. Et ça c’est une barrière qui est tombée ». Dans l’avenir, trouver un bon partenaire capable d’apporter un ensemble de service sera un vrai atout.
Tapiero est convaincu qu’à l’avenir, trouver un bon partenaire capable d’apporter un ensemble de services sera un vrai atout. Aujourd’hui, ils proposent une gamme de sacs de farine permettant de répondre aux différents besoins des agricultures afin d’optimiser l’empreinte carbone avec des livraisons groupées.
Et voilà, nous arrivons à la fin de cet article très complet. Nous espérons qu’il vous a plu et qu’il a permis de répondre à vos nombreuses questions sur la transition agricole dans son ensemble. Merci à Flavien, Armand, François, Antoine, Pierre et Jonathan pour leur contribution 😉 Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire! Découvrez les autres articles sur l’agriculture en cliquant ici !